BSF
  • ARTICLES
  • Manifesto
    • Manifesto
    • Romain – 13 mois de volontariat en Indonésie
    • Baudouin Duchange – Chroniques
    • Tibovski – Dessin de la quinzaine
  • Devenir contributeur
  • ARTICLES
  • Manifesto
    • Manifesto
    • Romain – 13 mois de volontariat en Indonésie
    • Baudouin Duchange – Chroniques
    • Tibovski – Dessin de la quinzaine
  • Devenir contributeur
BSF

Voir, juger, agir.

Tag:

Cuisine

Voir, juger, agir. Aventures et mésaventures à travers le monde... 🌦
Baudouin Duchange - Chroniques

L’aventure de la boustifaille #2 : Architecture VS Gâteau

par Baudouin Duchange 24 septembre 2020
écrit par Baudouin Duchange

Il existe deux manières de penser l’architecture : privilégier l’esthétisme ou le confort. Ce dilemme est la base de mes questionnements quant à la préparation du gâteau au yaourt ! En effet : que choisir entre l’harmonie du goût ou la forme qui fait saliver ?

Gâteau, architecture, le lien n’est pas forcément évident. Il n’en reste pas moins qu’une recette se construit aussi minutieusement qu’un plan d’architecture, et que le rapprochement se devait d’être fait. BSFmagazine, le mag des néo-kool !

 

Livre de recettes

Un chef d’œuvre d’architecture culinaire

 

Recette d’une architecture élaborée pour l’esthétisme extérieur  

L’architecture est le reflet d’une civilisation. Sur l’être humain, la religieuse allemande Hildegarde de Bingen écrivait que « le corps est le chantier de l’âme où l’esprit vient jouer ses gammes ». Si l’on applique cette phrase aux bâtiments :  l’architecture est le chantier de  l’âme d’une nation où son peuple vient jouer ses gammes. L’âme du Moyen-Age devait vraiment être belle lorsqu’on en admire ses décombres. Concernant notre époque, je m’interroge parfois lors de mes promenades. Chantiers de supermarchés, rond-points, immeubles laids mais « fonctionnels ». Les plans d’urbanisme sont les plaintes insensibles d’un siècle couleur béton.

Cette idée de l’architecture comme miroir d’une civilisation s’est posée pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Rebâtir à l’identique ou avec de nouveaux plans modernes ?

C’est une réflexion de société qu’on devrait avoir localement pour chaque mur construit dans nos villes et villages. Quelle trace artistique laisser aux générations futures ? Quelle architecture audacieuse proposer pour parler de notre époque ? Car – enfin ! – il ne suffit pas de bâtir pour faire de l’architecture. C’est un art qui parle au corps et à l’âme. La construction d’un bâtiment ne communique malheureusement que rarement à l’un ou à l’autre. Concernant Notre-Dame, Macron a tranché. La « Bonne Mère » parisienne retrouvera le même aspect. Je ne critique pas la décision qui a dû être longuement pesée. Personne n’aurait souhaité être le responsable d’un plan raté. Souvenons-nous des vitraux de l’ouvrier ignare – “l’artiste” Imi Knoebel – placés à côté des chefs d’oeuvres de Chagall dans la cathédrale de Reims… Les responsables, je l’espère, crèveront avec leurs incompétences dans la salle des archives du ministère de la Culture ! Bref, mieux vaut une bonne conservation qu’une mauvaise nouveauté.

 

Et oui, ce sont bien ces réflexions qui me viennent lorsque je prépare un gâteaux au yaourt ! Heureusement, car de l’esprit il en faut pour construire cette merveille de la gastronomie française. L’assemblage des aliments, le choix d’un moule, d’une garniture. Est-ce nécessaire d’ajouter de la confiture une fois le gâteau terminé ? Chacun à son avis sur la question.

 

Détail d'un vitrail de Chagall

Détail d’un vitrail de Chagall, Cathédrale de Reims

Détail d'un vitrail d'Imi Knoebel

Le résultat d’une vilaine politique culturelle… Imi Knoebel, Cathédrale de Reims

 

Recette d’une architecture élaborée pour le confort intérieur  

« Faire sa maison veut donc dire créer un lieu de paix, de calme et de sécurité à l’image du ventre de la mère, où l’on peut se retirer du monde pour sentir battre son coeur ; créer un lieu où l’on ne risque pas l’agression, un lieu dont on soit l’âme. Passé la porte, s’étant assuré qu’elle est bien refermée derrière soi, c’est en soi-même que l’on entre alors ». écrivait le psychanalyse-architecte des années 70 Olivier Marc dans son livre Psychanalyse de la maison (il a travaillé entre autres avec la célèbre architecte d’intérieur Charlotte Perriand et l’intellectuel Ivan Illich). 


Lorsqu’un particulier décide de construire une maison en fonction de son utilisation réelle, un architecte lui pose des questions sur ses besoins du quotidien, sa vie familiale ou encore ses habitudes. Ensemble, ils co-construisent une maison pour faire de l’intérieur quelque chose d’unique. C’est radicalement une autre manière de penser l’architecture, et cela me donne envie de penser que oui, être architecte peut alors être une vocation, à l’image du corps professoral ou médical.

Mais attention : il faut quelqu’un avec une sensibilité certaine pour réussir l’exploit d’un intérieur réussi ! Prenons le contre-exemple du Woolworth Building. Symbole new-yorkais de l’entre-deux-guerres et construit par le propriétaire d’une chaîne de supermarché à bas prix, cette cathédrale profane met en valeur les trois piliers existentiels de la société américaine : le travail, le commerce et l’argent. A défaut d’être insolvable, ce peuple est insauvable. Les gigantesques buildings Trump ou 432 building street confirment nos analyses sur cette course au ridicule. Les américains : un troupeau de boeufs s’astiquant sur des veaux d’or. Un tel mauvais goût souligne la vulgarité d’un pays entier que l’architecture a édifié en bâtiment. L’art n’est pas toujours au service du beau, mais ce n’est pas nouveau.

 

Alors, me direz-vous, et le gâteau au yaourt dans tout ça ? Sa recette me fascine. Elle se fait non en grammes mais en verres : 3 verres de farines pour 2 verres de sucres et 1 d’huile. Ajoutez uniquement 3 oeuf, 2 yaourts et 1 sachet de levure chimique, et vous avez un gratte-ciel prêt en 35 minutes. Moelleuse, sa texture me fait penser à la douceur de vivre. Et cette couleur si aguicheuse ! Je suis fasciné par cette simplicité révélant la perfection d’un gâteau qui se renouvelle à chaque préparation. Quelque chose que l’architecture urbaine actuelle a encore bien du mal à comprendre.

Baudouin Duchange

Capture d'écran d'une fresque du Woolworth Building

Déesse du commerce dans le hall du Woolworth Building. Difficile de faire plus kitch… (capture d’écran ARTE)

 

 

24 septembre 2020 3 commentaires
3 FacebookTwitterPinterestMail
Baudouin Duchange - Chroniques

[Reportage] – L’odyssée québécoise : l’appel de la bouffe

par Baudouin Duchange 15 juillet 2020
écrit par Baudouin Duchange

 

Il faut toujours être vigilant avec les premières fois. Ce sont des stigmates à vie, des marques parfois dangereuses. Prenons l’exemple de Lois Desfarges, 25 ans, chef-cuisinier d’origine française. La première chose qu’il fit en arrivant au Québec : prendre en photo un bus scolaire jaune. Quatre ans plus tard, c’est à bord d’un de ces engins retapés en cuisine professionnelle qu’il fera le tour du Québec pour proposer les services de sa cantine roulante.

Une photographie innocente à l’origine d’un projet gastronomique incroyable ! Une aventure improbable qui m’a donné faim. J’ai donc décidé d’en parler directement avec lui.

 

Photo par Andrew Ly sur Unsplash

 

Into the Québec 

Rien ne prédestinait Loïs à déglacer le saumon sous -30 degrés dans des décors à la Into The Wild. 

Originaire du Sud-Ouest français, sa mère et sa grand-mère lui ont transmis la passion de la bouffe. C’est donc dans le Périgord qu’il apprend le métier grâce à un BTS en hôtellerie-restauration. Après une première année à travailler la cuisson du magret, il est envoyé en stage dans une célèbre chaîne hôtelière au nord du Québec avec son meilleur ami. C’est le coup de coeur. “J’ai vécu l’expérience québécoise à fond, ce mélange des cultures si particulier au Canada. Pour résumer, gros pick-up américain mais en parlant français et plus de rapport à la qualité qu’à la quantité”. Il y a aussi pris une photo d’un bus jaune.

Une fois de retour en France et son école terminée, la nostalgie des grands espaces le surprend alors qu’il travaille dans un restaurant à Arcachon. Le constat est là : en France, être cuisiner est reconnu mais mal payé, les horaires (jamais notées mais toujours dépassées) sont sur une base de 40h, les évolutions de carrière… se cuisent à feu doux. Au contraire, au Canada, si le statut est moins valorisé, il est compensé par le portefeuille et par la possibilité de devenir rapidement chef. La photo du bus jaune lui trotte dans la tête. C’est décidé : c’est dans la région francophone du Canada qu’il ira aiguiser ses couteaux ! Il s’installe dans un restaurant du Vieux-Québec où il monte rapidement les échelons. Quelques années passent.

“Une chose m’embêtait : cuisiner en intérieur sans voir d’où venait les produits. Un aspect me manquait : montrer aux clients la beauté du travail. C’est un métier où l’on travaille dans l’ombre d’une petite arrière-cuisine sans aucun lien avec les producteurs ni les clients. L’action de cuisiner n’est pas mise en valeur, n’est pas montrée, alors qu’elle est si belle”. L’idée de lâcher le Vieux-Québec pour le vrai commence à faire son chemin. Une offre sur internet plus tard, un bus scolaire jaune est garé devant chez lui. L’appel de l’aventure ronronne.

 

Le Bus Magique  

Mais avant de partir il faut avoir tous les feux verts ! Le patron est d’accord pour le laisser filer. En revanche, le bus est fatigué… Entre deux shifts, Lois entreprend donc de le retaper. Ce concept a un nom : le skoolie. Le principe est d’aménager les bus scolaires typiques d’Amérique du Nord pour en faire un lieu de vie, c’est-à-dire une version swaggie des bons vieux camping-car ! Inspiré par des forums d’habitués et des youtubers spécialisés, il lance sa chaîne au nom audacieux, LoisBus. Son petit plus ? Equiper son gamos pour en faire une cuisine roulante.

Menuiserie, plomberie, électricité, tout doit y être installé. Profitant du confinement, Lois accélère la rénovation du bus. Le résultat est saisissant, et à suivre au jour le jour sur sa chaîne Youtube créé pour l’occasion. Mais les quatorze vidéos publiées ne répondent pas à une question : comment un jeune cuisiner devient-il un pro des chantiers ? Pour le comprendre, retour au Périgord où ses parents achètent et retapent des maisons. Loïs participe à chaque étape ! On comprendra mieux son apparente facilité à manier les coupes-tubes, cintreuses ou encore des scies en tout genre à faire rosir un bourreau. 

“Skooling and cooking”, voici comment il résume son aventure. Vient donc enfin le moment où l’on peut parler des choses sérieuses, vraies et essentielles : la nourriture !

 

AvantAprès

Dans les yeux de Loïs

Lorsque je lui demande son rapport à la cuisine québécoise, Loïs me parle de fromages ! Une habitude issue de France ? Pays sur lequel De Gaulle demandait, à bon escient,  “Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ?” 

Non, m’explique t-il. “Le Québec a presque autant de sorte de fromage que la France.” Haters en tout genre, inutile de faire chauffer Google. Ce qui est important à retenir, c’est que, pour un français, lorsqu’on évoque le Québec, c’est malheureusement l’image des Etats-Unis qui prévaut. C’est à dire : malbouffe, fast-food, agriculture industrialisée de la mort qui tue. Et ce que Lois cherche à me dire, c’est que le Québec est tout le contraire, avec ses multiples fromageries, ses vaches uniques et ses brasseries de bières artisanales reconnues dans le monde.

La cuisine québécoise, m’apprend-il, s’est adaptée à un climat janusien : des hivers glacés et des étés torrides. Il y a donc des spécialités pour chaque saisons ! Poutine, couptons, pâtés chinois et tourtière en sauce servent à réchauffer, les saumons en salades dégustés au bord des ruisseaux permettent au contraire de se rafraîchir. 

Loïs me décrit son attachement au Québec par deux mots : “Nature” et “liberté”. Oui, le Québec est bien libre. Grâce à son terroir. 

 

L’appel de la bouffe 

La spécificité du terroir québécois, c’est justement l’un des chevaux de bataille de Loïs. A travers son projet, c’est son patrimoine culinaire d’adoption qu’il souhaite mettre en valeur en le présentant à ses clients lors des déplacements en bus. 

Pour cela, Loïs a prévu de se garer chez les producteurs locaux découverts aux surprises de la route, chez ces célébrités anonymes qui participent à la personnalité d’un territoire. Les rencontres feront l’objet de reportages Youtube à suivre sur sa chaîne. Sa première idée :  contacter un vignoble et un producteur de fraise situés sur l’île d’Orléans. “Ils font de magnifiques produits, il faut que les mentalités changent sur notre manière de percevoir la nourriture québécoise”. 

Mais le projet ne s’arrête pas là ! Après avoir filmé ses découvertes humaines et culinaires, c’est par la cuisine qu’il veut partager son aventure ! Son plan d’action : prévenir les personnes susceptibles de vouloir organiser un repas (anniversaire, fêtes…) et préparer devant eux les produits découverts autour de leur maison. Les aliments sont indissociables des paysages dans lesquels ils ont mûri. C’est pourquoi Loïs aimerait aussi emmener ses clients pêcher dans les lacs et cuisiner sur place les cadeaux du Canada. Le bus est équipé d’une table pour huit. A qui le tour ?

Le départ est prévu pour juillet. Le temps de ranger ses dernières casseroles, de fignoler son bus. Beaucoup d’espace sera laissé au hasard, Loïs n’a pas de chemin à suivre, uniquement des rêves. En revanche, la playlist, elle, est déjà programmée. Le premier kilomètre se fera au son du chanteur de country-trap Breland au refrain explicite : “don’t touch my trunk”. La recette est écrite ! 

Baudouin Duchange

 

Pour en savoir plus sur Loïs : 

  • Sa page Instagram  
  • Sa chaîne Youtube  
  • Tenté par le projet ? Loïs a lancé une campagne de financement participative. Rejoins-le dans son aventure ! 

15 juillet 2020 5 commentaires
7 FacebookTwitterPinterestMail
ArtBaudouin Duchange - Chroniques

L’aventure de la boustifaille #1 – Culture Vs Purée

par Baudouin Duchange 16 mai 2020
écrit par Baudouin Duchange
Description : Se perdre dans la purée.



Je vous arrête dès maintenant : oui, la purée de pommes de terre est un sujet dont on peut discuter. Ce n’est pas une question de société taboue. Ni être indélicat que de débattre sur sa qualité. Certains me diront avec raison “C’est politiquement tendu, tu auras des comptes à rendre”. Mais BSFmagazine, c’est l’aventure ! La digression ! La digestion des idées mise en couvert par une réflexion intraitable ! Je traiterai donc de la purée de pommes de terre, n’en déplaise aux plus bornés. 

D’autant plus que c’est ce féculent que j’ai choisi pour m’occuper, en perspective, du sujet de la culture. Pour vous la faire simple : purée maison ou purée Mousline ? Culture élitiste ou kulture Kardashian ? Éternel débat qui trouve probablement sa réponse dans un juste dosage.

 

Description : La meilleure amie des français vient à l’origine du Pérou. Ses anciens habitants, les Incas, l’appelaient “papa” <3 

Description : La meilleure amie des français vient à l’origine du Pérou. Ses anciens habitants, les Incas, l’appelaient “papa” <3

 

Patate trop cuite (ou pourquoi il ne faut pas rendre la culture trop élitiste)

“La bourgeoisie a transformé l’art en culture” critique Pascal Jardin dans La bête à bon Dieu. Cette idée d’une culture institutionnalisée est souvent déglacée dans les discussions mondaines. En la rendant intouchable, en la laissant reposer quelques années dans la poussière intellectuelle, en la plaçant sur un piédestal qu’elle ne mérite pas toujours, le “bourgeois” rend la culture insaisissable. Laurence w. Levine ajouterait probablement : insaisissable pour la “culture d’en bas”. Pour ces deux auteurs, la culture “d’en haut” représente, inconsciemment ou non, un complot créé par l’élite pour conserver la mainmise sur les centres de pouvoir.

Je comprends ces analyses, mais ne les aime pas. Pour mon palais simple d’amateur de purée de pommes de terre, je les trouve trop politisées, trop sociologiques, trop souvent répétées. Comme une sauce industrielle aux arômes chimiques prononcés, ces réflexions masquent l’essentiel : la culture a rendu l’art chiant. Ni plus, ni moins. 

Le danger de momifier l’art via la culture, c’est d’arrêter de le remettre en question, et donc de cesser “d’insérer dans le monde d’aujourd’hui ce qui sera le monde demain” pour reprendre les mots d’Ormesson issus d’ Au revoir et merci. C’est d’ailleurs ce qui inquiète certains spécialistes de l’histoire de l’art qui observent, depuis les année 2010, la fin d’une ère de “transgression permanente” entamée dans les années 70. Symboliquement, celle-ci s’arrête brutalement avec les attentats de Charlie Hebdo. De manière plus diffuse, on remarque que la censure vient désormais des milieux progressistes via des opérations d’intimidation (à lire ici : entretien avec Thomas Schlesser ; le 1 hebdo du 4 mars 2020). La censure se cache toujours derrière un masque d’intérêt général ou pour une cause juste. Un masque est fait pour être enlevé, et pour être brûlé. J’ai beaucoup cité Huysmans dans mon article sur la mort de la peinture. Je me permets de nouveau d’emprunter ses mots : “Ah ! C’est que Dieu merci, nous commençons à désapprendre le respect des gloires convenues”. Continuons à désapprendre en permanence ! 

Désapprendre c’est essayer de nouvelles choses. Par exemple, préparer une purée Mousline par habitude, et puis, un jour, tenter la purée maison.

 

 

Description : Se perdre dans la purée.

Description : Se perdre dans la purée.

 

Patate pas assez cuite  (ou pourquoi la culture ne doit pas s’abaisser au niveau d’une purée Mousline)

Le passage du kitch dans L’Insoutenable Légèreté de l’être de Kundera m’a coupé la faim. Vraiment incroyable. Je vous le dis car c’est l’auteur que nous allons savourer pour accepter que la culture ne peut pas ressembler à Konbini, et qu’une Mousline ne peut pas être considérée comme une purée.

Définition du concept du kitsch par Kundera lui même lors d’une remise de prix : “le mot kitsch désigne l’attitude de celui qui veut plaire à tout prix et au plus grand nombre. Pour plaire, il faut confirmer ce que tout le monde veut entendre, être au service des idées reçues. Le kitsch, c’est la traduction de la bêtise des idées reçues dans le langage de la beauté et de l’émotion… Vu la nécessité impérative de plaire et de gagner ainsi l’attention du plus grand nombre, l’esthétique des mass media est inévitablement celle du kitsch, et au fur et à mesure que les mass media embrassent et infiltrent toute notre vie, le kitsch devient notre esthétique et notre morale quotidienne.”

Pour nous, kitsch = purée Mousline. 

Le kitsch, c’est exactement ce qu’utilise comme modèle économique une entreprise comme Konbini, et maintenant tous les autres médias sur les réseaux. Comment ? En partageant des contenus qui créent, chez les “clients”, un sentiment d’intégration à une communauté grâce à des références communes. Vegan ou carniste ? Ville ou campagne ? Tout le monde est au moins un des deux. En obligeant à se positionner autours d’un sujet “culturel” simple, Konbini crée en plus une forme de morale nauséabonde fondée sur une émotion (“il faut être un monstre pour tuer un bébé mouton” / “les vegans sont des hippies dégénérés”). La conséquence : la création d’une dictature de l’émotion qui impose un point de vue, une morale. Mais ne vous trompez pas, il n’y a pas de complot pour imposer une vision du monde. Il y a seulement l’argent. Car c’est en appliquant le kitsch que Konbini se crée de la visibilité = meilleure monétisation de la pub = plus d’argent. Eh merce la culture !

Jusqu’à un certain point, c’est aussi la manière dont fonctionnaient, par exemple, la propagande des régimes nazis et communistes. Etape 1 : vendre du bonheur en conserve en imposant des références communes et en rassurant grâce à des valeurs fortes. Etape 2 : La morale d’Etat devient la norme, elle est imposée par une propagande. Etape 3 : Tous ceux ne respectant pas cette morale sont des parias. L’objectif, cette fois, n’est pas de gagner de l’argent mais d’imposer une idéologie pour soumettre un peuple. Eh merce la culture !! 

“La fraternité de tous les Hommes ne pourra être fondée sur le kitsch” ajoute Kundera, toujours dans son roman le plus célèbre. Elle ne pourra pas non plus être fondée sur une purée Mousline. 

 

 Une honnête travailleuse soviétique qui promet une récolte de 18 à 20 tonnes de patates par hectare

Une honnête travailleuse soviétique qui promet une récolte de 18 à 20 tonnes de patates par hectare


Conclusion  

J’ai conscience que mes propos peuvent choquer. On ne s’attaque pas impunément à la purée Mousline qui est, pour beaucoup d’entre nous, un souvenir d’enfance joyeux et facétieux.

Purée ou culture, impossible de rester impartial face à ces questions. D’autant plus que, comme le rappel la Reine Elizabeth dans The Crown, “être impartial n’est pas naturel, n’est pas humain”. Elle en sait bien plus que nous, donc restons-en là sur ce sujet ! 

En revanche, je peux vous donner ma recette de purée de pommes de terre maison. Je la trouve parfaite et je la cuisine souvent. L’essentiel est d’avoir un bon fouet, par exemple un électrique, c’est le plus pratique pour atteindre une texture onctueuse.

  • 1 kilo de pommes de terre spéciales purée à cuire dans 400 grammes de lait (poivre et sel à convenance, je n’en mets pas personnellement). 
  • Après 25 minutes de cuisson, mettre une dose généreuse de beurre (au moins 50 grammes pour ma part) et 30 grammes de parmesan. Battre le tout avec un fouet. Ne pas mettre à réchauffer au four, la purée risque de perdre sa texture onctueuse.
  • Une fois la purée ayant une bonne consistance, la manger ! Par exemple, avec du boudin noir cuit au four, ou encore des bonnes côtelettes d’agneaux cuisinés à l’ail.

Et toi ami lecteur, as-tu une recette de purée maison à partager ? Ou bien un avis différent sur la culture ? N’hésites pas à mettre un message en commentaire ou sur les réseaux sociaux ! C’est toujours un plaisir d’échanger !

 

16 mai 2020 0 commentaire
5 FacebookTwitterPinterestMail
Tribune

Le Bwining : Nouvel art de vivre ?  

par un contributeur 17 février 2020
écrit par un contributeur
Le Bwining

Vers une nouvelle relation au Temps

Le Bwining ou Bouining en français est une activité apparue à la défense dans les Hauts-de-Seine au printemps 2017 pour adoucir la chute du capitalisme. Inventé par Gérard Talman, un ancien haut cadre bancaire, après une expérience de mort imminente suite à un burn out en plein vol, cette activité vise à ralentir l’activité neuronale des cadres supérieurs. (source wikipédia) 

 

Le bwining

 

Historique 

Le premier club de bwinning ouvre le 22 avril 2017 et compte une centaine de membres seulement quelques semaines après sa création. Gérard Talman assure seul le pilotage des opérations, en veillant à limiter son temps de travail à 15 heures par semaine pour éviter toute rechute. Il s’associe très vite à d’ex-collègues démissionnaires pour faire face au succès de son club. 

La première activité du club de Bwining de la Défense est connue sous le nom de ramassage de fagots. Les participants devaient ramasser des fagots dans un jardin partagé en étant les moins efficaces possibles. Cette activité visait à affranchir les cadres de leur addiction à l’optimisation. Au début, les participants font face à des difficultés majeures. L’intégralité des morceaux de bois du jardin est ramassée en 1 heure et certains participants ne peuvent s’empêcher de concevoir des logiciels d’optimisation du ramassage pour leur prochaine activité. Gérard Talman est intransigeant. Il exige aux participants de défaire le tas de bois et de recommencer en essayant de mettre au minimum 2 heures pour la même opération. Echec, les participants s’engrainent. Au bout de quelques minutes, ils se mettent à courir et à chercher les morceaux de bois frénétiquement. 1h07, les tas de fagot sont bien rangés et ordonnés. 

 

La Bwin d’or, trophée éphémère

Gérard Talman ne lâche rien. Il insiste. 1h30 sera son dernier mot pour cette première séance de bwining. Enfin, un participant comprend la logique du Bwinning. Il se met à défaire le tas de bois que ses camarades construisent à la vitesse grand v. Il cache des morceaux. Il flâne. Se met en travers du chemin. Entame la conversation. Grâce à lui l’objectif est atteint. 1H31. Les autres participants menacent de le fouetter à coups de bâtons ou de l’exclure du club et ils ont du mal à comprendre quand Gérard Talman en dresse un portrait élogieux et lui remet la bwin d’or. (Gérard Talman abandonnera peu à peu cette remise de prix qui avait le tort de maintenir l’esprit de compétition quoique ce fût pour décerner un prix au plus lent.) Le bwining doit marquer l’affranchissement de l’homme de l’esprit de compétition. 

Hymne du bwining : « un petit chemin qui sent la noisette » de Jean Nohain. La chanson a été retenue par Serge Dassault, créateur du deuxième club de Bwining à Corbeil Essonne. 

 

Serge Dassault un ambassadeur méconnu du Bwining

Serge Dassault expérimenta une rémission fulgurante. L’ancien patron de Dassault Aviation, fut frappé par l’intervention archangélique de Sandalphon, alors qu’il accomplissait son golf hebdomadaire sur son green privé à Dourdan (Essonne). Un club de méditation chamanique s’était réuni sur le terrain de golf la nuit passée et avait ouvert un portail de lumière. Le lendemain quand Serge Dassault se présenta, à 8h30 précise, il était bien décidé à faire ses 18 trous à la vitesse du rafale. Mais sa première balle se perdit dans le petit bois. Il tint à aller la ramasser lui-même car il avait beau être milliardaire, il détestait gâcher les balles. 

Il traversa les bosquets et fut soudainement souffler par une immense vague d’énergie d’amour qui le terrassa. Son serviteur Philippe Gilgamouche vint à son secours, tenta de le réanimer. Serge, Serge, réveille toi, où le chasseur te tuera, c’était une chanson que Serge aimait beaucoup, mais rien n’y fit. Serge Dassault était hs. 

 

Le bwining

 

Le grand réveil

Il ne reprit ses esprits qu’une semaine plus tard dans sa clinique privée ultrasecrète de La Roche-sur-Yon en Lozère. A son réveil, tous ses héritiers étaient à son chevet. Ils ne s’attendaient plus à ce qu’il ouvrît les yeux et attendait, non sans impatience, qu’il expirât son dernier souffle. Mais il n’en fut rien. Serge se dressa sur son céans comme un elfe acrobate et éclata de rire. Ca ne lui était pas arrivé depuis le 7 novembre 1981, Philippe Gilgamouche l’avait consigné sur le carnet à émotions que Serge lui avait demandé de tenir depuis qu’il travaillait à son service. Il prononça des mots que ses proches ne comprirent pas. « Vous allez liquider l’entreprise et nous allons demander pardon pour les immenses dommages que nous avons causés à la terre et à l’humanité. L’heure est venue d’œuvrer pour la paix. Cessons immédiatement le carnage. Nous avons déjà suffisamment fait de mal comme ça. Nous allons repartir à Zéro. Je vais détruire l’ensemble de nos actifs et faire fuir toutes nos liquidités vers la mer. Chacun d’entre vous aura 100 000€ pour repartir dans la vie, c’est déjà largement assez. Et moi je monte un club de bwining et je vivrai de ça ».

 

– Mais Serge, pourquoi ? Emmanuel Macron va être élu. Tous nos soucis vont s’envoler.

– J’ai dit et ainsi il sera fait. Je suis le pain, la vérité et la vie. 

 

Ce fut la stupeur. Ce fut la tempête. Ses petits fils voulurent l’interner en hôpital psychiatrique pour démence sénile. Mais Philippe Gilgamouche qui était un homme fidèle et ex champion d’Ille-et-Vilaine de Kung fu kara kwendo scrabble ascensionnel (art martial qui mariait l’art du kung fu, du karaté du tai Kwen do, du scrabble et du parachute ascensionnel) les dissuada de toute velléité d’un simple coup de pied sauté retourné à triple percussion qui faillit bien éborgner par erreur la nouvelle femme de Serge, Cynthia Gouin, qui hurla de frayeur et de joie, car sous son apparence ultra matérialiste, se cachait une femme au grand cœur qui venait par ses mots de retrouver sa liberté d’antan. 

 

Vers un nouvel ordre mondial

Ainsi démarra le deuxième club de Bwining. Serge d’Assault se spécialisa dans l’art du bwining culinaire. Il s’agissait de préparer des repas dans un temps exceptionnellement long. Il proposait notamment le riz blanc nature qui connut un grand succès. Les participants devaient mettre le riz grain par grain dans la casserole et le faire cuire à ultra basse température (22°c). Un homme mis 72h pour parvenir à faire cuire son riz. Il détint le record qui n’en était pas car la notion de record avait été abolie. 

 

riz

 

Une fois qu’ils excellaient dans l’art du bwining, les femmes et les hommes pouvaient reprendre une activité. On les invitait alors à inventer leur voie personnelle et singulière de mener à bien leurs activités, leur juste rapport au temps, respectueux de leur corps, de leur rythme interne, des autres et de la nature. Et bien sûr cela donna lieu à une reconfiguration totale du paysage économique mondial. La majorité des humains choisirent de changer d’activité, de privilégier la multi activité, Les humains travaillaient moins, plus doucement, mais beaucoup mieux. Comme une rivière qui coule paisiblement, ils faisaient corps avec leur travail, chaque geste comptait, chaque geste pesait, chaque geste générait sa puissance et son plaisir. 

Michaël Benoit Delfini

 

Plus d’informations rétro-futuristes sur :

  • Facebook : Flying Dolphin Experience ; Clisson à l’échelle du cœur ; Clisson Fruitball Club
  • Website : www.compagnieartichaut.com

 

 

 

 

 

 

17 février 2020 2 commentaires
1 FacebookTwitterPinterestMail
Voir, juger, agir. Aventures et mésaventures à travers le monde... 🌦

DERNIERS ARTICLES

  • TOP 4 des Sous-Marins qui vont changer votre vie.

    13 janvier 2021
  • [DEBAT] – Pourquoi jardiner à l’heure de la 5G ?

    13 novembre 2020
  • [Rencontre] – La communauté du bidonville de Kampung Sawah

    6 novembre 2020

Catégories

  • Actualité (21)
  • Art (8)
  • Baudouin Duchange – Chroniques (14)
  • Capsule is coming (1)
  • Carnet de voyage (25)
  • Marine (1)
  • Romain Mailliu – 13 mois de volontariat en Indonésie (18)
  • Tibovski – Dessin de la quinzaine (15)
  • Tribune (12)

Pour + de fun

Facebook Instagram Spotify

BSF, c’est quoi ?

BSF, c’est quoi ?

Une communauté de photographes, auteurs, rêveurs, explorateurs qui sortent des sentiers battus le temps d’un weekend, de quelques mois ou de plusieurs années, avides de rencontres, de solitude, de découvertes et de remises en question.

Catégories

  • Actualité (21)
  • Art (8)
  • Baudouin Duchange – Chroniques (14)
  • Capsule is coming (1)
  • Carnet de voyage (25)
  • Marine (1)
  • Romain Mailliu – 13 mois de volontariat en Indonésie (18)
  • Tibovski – Dessin de la quinzaine (15)
  • Tribune (12)

TOP Articles

  • 1

    [Rencontre] – La communauté du bidonville de Kampung Sawah

    6 novembre 2020
  • 2

    Ouïghours : Le visage de l’horreur 

    5 juillet 2020
  • 3

    [Playlist] – Le Rap Sentimental 🍑

    17 septembre 2020

Instagram

bsfmagazine

Mode Sous-Marin activé ✅ . 1 an que notre magaz Mode Sous-Marin activé ✅
.
1 an que notre magazine existe. 1 an d’efforts patients et de tentatives passionnées ont abouti à plus d'une quarantaine de collaborations avec des écrivains, poètes, journalistes, aventuriers, photographes, reporters, amoureux de lettres et d'images, à retrouver sur notre site web et notre Instagram. ✍️ 📸
.
Cette joyeuse dynamique nous incite à évoluer. Nous voulons creuser de nouvelles idées, en termes d’édition et d’offres créatives. 💭
.
BSFmagazine passe donc en mode sous-marin ! Qué significa ? Arrêt des publications pendant quelques semaines. Plus de nouvelles sur les réseaux. Nous allons nous immerger pour mieux travailler et ressurgir, bientôt, avec un nouveau format ! ⚓
.
Envie de participer (identité graphique, la conception, informatique…) ? Envoie-nous un message ! 🤝
[DEBAT] - Jardiniers de tous les pays, unissez-vou [DEBAT] - Jardiniers de tous les pays, unissez-vous !
.
Quelques jours avant l’arrivée de la #5G en France, Baudøuin Duchange nous présente le nouveau visage de la révolution : le jardinage. ✊ 🌻
.
Retrouvez des citations de Simone Well, @boobaofficial, @dalida_officielle, Michel Foucault, Stefan Zweig, @juldetp, Bernanos, Antoine de Saint-Exupéry dans ce nouvel article  à découvrir (GRATUITEMENT) sur notre site internet. 

#5G #jardin #bandeorganisée #jardinage #jardins #jardindesplantes #5g #digital #technologies #humour #debat #magazine #ecrire #lirecestlavie #rose #roses🌹 #defunes #cultiver #jardinagepassion #passionjardin #garden
🥁 Gagne le dernier succès de Ibrahima Ba intit 🥁 Gagne le dernier succès de Ibrahima Ba intitulé Diam Welly. (Découvrez le résumé ci-dessous) 
.
😮  Comment jouer ? Facile !
1. Like la page insta de BSFmagazine
2. Identifie 2 de tes amis en commentaire de cette publication
3. Partage ce post dans ta story 🚀
.
Diam Welly est un village où régnaient la paix et l'harmonie. La communauté des Peulhs vivait avec celle des Mandingues sans distinction. La joie de vivre y avait élu domicile ; les hommes et femmes étant en communion. Karamokho, un homme de valeur et bien respecté au village, y vivait avec son épouse Coumba, une femme vertueuse que tous les hommes auraient aimé avoir dans leur concession. La tradition avait réussi à construire une société juste, faite de solidarité, d'amour et d'entraide.
Cependant, la modernité — ou selon les mots de l'auteur, le Nouveau Monde — ne laissera pas Diam Welly indemne puisqu'elle le fera résolument s'engager dans une nouvelle ère de mutations affectant les moeurs, la moralité, les codes et conduites favorisant, ipso facto, l'émergence d'individus — comme Sellou, faisant la cour à l'épouse de Karamokho alors absent — gouvernés par la satisfaction de leur plaisir et de leurs intérêts personnels.
- Beautés plurielles - [HISTOIRE A LIRE👇] . La - Beautés plurielles - [HISTOIRE A LIRE👇]
.
La Carte Blanche de la photographe @gwenvael_engel 📸 de l'agence @studiohanslucas 
.
Avec 🚩Carte Blanche 🚩, BSFmagazine vous fait découvrir, le temps d'une semaine, le travail d'un photographe talentueux
.
Montréal, Canada, 2020. 
Selon la perception de leur corps, ces femmes abordent des comportements distincts influençant leur utilisation de l'espace, leur posture, mais également leur toucher. Durant les séances photos, elles se surprennent de la tendresse qu’elles s’accordent. Ce travail ne rend pas nécessairement compte “d’imperfections physiques”, il tend surtout à questionner le rapport qu’elles entretiennent avec elles-mêmes dans un espace qui leur est donné
.
#women #proud #woman #body #canada #work #artphoto #humanphotography #human #humanphoto #humanphotography📷 #portrait #intime #portraitinspiration #portraitphotography #portraitmood #portraitphotographer #portraits #bsfattitude
- Visage d'une jeunesse iranienne - [HISTOIRE À L - Visage d'une jeunesse iranienne - [HISTOIRE À LIRE👇]
.
La Carte Blanche de la photographe @gwenvael_engel 📸
.
Avec 🚩Carte Blanche 🚩, BSFmagazine vous fait découvrir, le temps d'une semaine, le travail d'un photographe talentueux
.
Persepolis • Iran • 2016
Meisam livre ses inquiétudes concernant son service militaire qui commence dans quelques jours. Il ne sait pas comment apporter de l'argent au foyer, ni qui s'occupera de sa femme malade, alors âgée de 18 ans à cette époque
.
#iran #sun #sunshine #toit #immeuble #man #homme #assis #ciel #findejournée #debutdejournee #matinee #soleil #soleilcouchant #soleillevant #sunlight #artphoto #journalisteindépendant #independant #bsfmagazine
[Rencontre] - Partagez un quart d’heure de compl [Rencontre] - Partagez un quart d’heure de complicité avec les joyeux habitants du principal bidonville du nord de la capital indonésienne, Jakarta 🌏
.
Que serait le travail collectif et l’entraide sans ce moteur essentiel : le sourire ? Réponse concrète avec @romain_mailliu , volontaire chez @lp4yglobal 💥

ARTICLE DISPONIBLE GRATUITEMENT SUR LE SITE DE BSFMAGAZINE - LIEN EN BIO
.
.
.
#children #benevole #smile #bidonville #street #child #smilechild #young #youngisblessed #jeune #enfant #enfance #futur #couleurs #colors #indonesiachildren #helpchildren #bsfattitude
- Visage d'une jeunesse iranienne - . La Carte Bla - Visage d'une jeunesse iranienne -
.
La Carte Blanche de la photographe @gwenvael_engel 📸
.
Avec 🚩Carte Blanche 🚩, BSFmagazine vous fait découvrir, le temps d'une semaine, le travail d'un photographe talentueux
.
Persepolis • Iran • 2016
.
#iran #iranian #iran🇮🇷 #perspolis #montagne #ruine #femme #teenage #selfie #lieuculturel #montagnes #mountains #roc #roche #geologie #ciel #vestige #pierre #contraste #artphoto #travelphotographie #bsfattitude
- Visage d'une jeunesse iranienne - . La Carte Bla - Visage d'une jeunesse iranienne -
.
La Carte Blanche de la photographe @gwenvael_engel 📸
.
Avec 🚩Carte Blanche 🚩, BSFmagazine vous fait découvrir, le temps d'une semaine, le travail d'un photographe talentueux
.
Persepolis • Iran • 2016
.
#iran #iranian #iran🇮🇷 #perspolis #married #couplegoals #couple #lunch #food #rest #cantine #tableau #accroche #photocouple #photocouples #marriedlife💍 #frite #diner #dejeuner #breackfast
- Visage d'une jeunesse iranienne - . La Carte Bla - Visage d'une jeunesse iranienne -
.
La Carte Blanche de la photographe @gwenvael_engel 📸
.
Avec 🚩Carte Blanche 🚩, BSFmagazine vous fait découvrir, le temps d'une semaine, le travail d'un photographe talentueux
.
Persepolis • Iran • 2016
.
#iran #iranian #iran🇮🇷 #perspolis #marjanesatrapi #ruine #femme #woman #selfie #lieuculturel #monumentshistoriques #vestige #pierre #contraste #artphoto #travelphotographie #bsfattitude
- Vie de nomades - [HISTOIRE À LIRE 👇] . La Ca - Vie de nomades - [HISTOIRE À LIRE 👇]
.
La Carte Blanche de la photographe @gwenvael_engel 📸
.
Avec 🚩Carte Blanche 🚩, BSFmagazine vous fait découvrir, le temps d'une semaine, le travail d'un photographe talentueux
.
Kol Ukok, Kirghizistan, 2015.
Traditionnellement, la yourte est ouverte vers le sud par une entrée unique. A l'intérieure, l’espace est quadrillé selon un usage précis. Le sud et l’est de la yourte sont l’espace de la femme où se trouvent le foyer et la place de travail. L’espace de l’ouest est réservé à l’homme et aux invités. Cette photo est révélatrice : dirigée vers le sud, c’est la femme qui se dévoile, à sa place comme l’admet la tradition
.
#kirghizistan #kirghizistan🇰🇬 #yourte #tente #woman #dog #chien #phototravel #photojournalisme #photojournalism #porte #door #encadrement #montagne #nature #montagnes #asie #travel #bsfattitude
[ARTICLE] - Es-tu prêt pour le grand saut ? 🍭 [ARTICLE] - Es-tu prêt pour le grand saut ? 🍭
.
Le comédien ET metteur en scène Michaël Benoit Delfini
 t’aide à te lancer avec ce texte burlesque digne d'un @borisvian_officiel !
.
ARTICLE À DÉCOUVRIR SUR NOTRE SITE (LIEN EN BIO)
.
.
.
#trounoir #blackhole #soleil #coucherdesoleil #espace #univers #etoile #maptothestars #photoart #artphoto #photouniverse
[CULTURE] - Déjà entendu parler des Bullshit j [CULTURE] - Déjà entendu parler des Bullshit jobs ? On doit l’expression à feu David Graeber 🔥
.
Anthropologue ayant réhabilité l’anarchie ♾ Figure du mouvement Occupy Wall Street ♾ Ecrivain multi-récidiviste ♾ Les Sex Pistols n’ont qu’à bien se tenir ! 
.
Dessin + article par l’audacieux @tibovski ✏️
.
ARTICLE A RETROUVER (GRATUITEMENT) SUR NOTRE SITE (lien en bio)
.
#davidgraeber #bullshitjobs #anarchie #dessin #art #inktober #inktober2020 #draw #drawyourday #man #smoke #cigarette #yellow #jaune #sourire #regard #look #bsfattitude
Afficher plus... Suivez-nous sur Instagram
  • Facebook
  • Instagram
  • Spotify

@2017 - PenciDesign. All Right Reserved. Designed and Developed by PenciDesign